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Numéro 16
Sommaire n°16

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Edito

Ce nouveau numéro des Périphériques vous parlent aborde, à l’approche de l’été, quelques chauds problèmes du moment, bien qu’il cultive une certaine distance avec ce que l’on appelle l’actualité : qu’il s’agisse de la banalisation du discours sécuritaire, de la reformulation de l’opposition au néolibéralisme au lendemain des événements du 11 septembre et de la violence policière du contre sommet de Gênes, des mécanismes de domination politique par le mass médiatique, des rapports troubles entre l’expertise et l’idéologie, de la mise en question des dogmes de l’économie néo-libérale et de la notion de développement, de la littérature à l’épreuve de l’engagement ou encore de la situation politique et culturelle de l’Italie à l’ère Berlusconi.

Miracle à l’italienne, par Cristina Bertelli

L’idée selon laquelle la globalisation économiste transforme progressivement le pouvoir politique en simple courroie de transmission des pouvoirs financiers, se vérifie aujourd’hui à travers l’avènement d’un gouvernement italien à la tête duquel "règne" un homme d’affaires. Ce qui est moins évident, c’est la façon dont l’ultralibéralisme de Berlusconi recycle un certain nombre de valeurs étatistes issues du fascisme pour aboutir à une synthèse idéologique confuse qui pose les bases d’une dictature new-look.

L’Italie en eaux troubles : entretien avec Antonio Tabucchi

Le refus d’Antonio Tabucchi de se rendre au Salon du Livre de Paris avec la délégation officielle italienne a fait beaucoup de bruit. Dans cet entretien, l’écrivain revient sur le sens de cette désaffection, sur l’instrumentation dont la culture fait l’objet en Italie, de même que sur le révisionnisme qui contamine la classe politique et intellectuelle.

Le pouvoir des communiquants : entretien avec Marc’O

Fasciste, vous avez dit fasciste ? Cet entretien a vu le jour à partir de deux interrogations. De quoi parle-t-on exactement quand on évoque le fascisme ? Sans doute d’une doctrine, celle que créa dans les années 20 Mussolini. Le régime fasciste du Condottiere, de plus fidèle allié d’Adolf Hitler Führer du Reich allemand, a dominé l’Italie durant les années trente et la plus grande partie de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la chute de la république de Salo en 44. C’est dans le contexte général de cette époque où régnaient quotidiennement les pires violences d’État que le terme de fasciste a fait florès. Fleur vénéneuse s’il en est, il a fini par désigner après guerre, à la fois toutes sortes d’idées et de comportements perçus généralement comme réactionnaires et une injure que des adversaires politiques se jettent au visage, chaque fois qu’il s’agit de contredire le camp opposé. Peu à peu cependant, un sens trouble se dégage de la parole fasciste, il désigne alors chez certains groupes et personnes une mentalité faite de résignation et de petites lâchetés qui fatalement favorisent, dès que la situation s’y prête, les violences d’un totalitarisme toujours aveugle.

Savoirs autorisés et discours d’autorité : la banlieue comme problème de sécurité : entretien avec Laurent Bonelli

Quels sont les vrais motifs du discours sécuritaire sur lequel se focalise actuellement le débat politique et à travers lequel se reformulent à la fois la question sociale et celle de l’immigration ? Quelles sont les stratégies et les objectifs de politiques résolument répressives qui jouent sur le registre d’une peur de l’autre que le traitement médiatique de la violence amplifie ? L’auteur de "La machine à punir" tente ici de répondre à ces questions en démontant les ressorts des discours dominants et en interrogeant le travail de la critique sociologique sur ces questions.

Crépuscule de la quantité (dernière partie) : entretien avec René Passet

Nous publions ici la troisième et dernière partie des entretiens réalisés avec René Passet qui portait sur la délégitimation des normes de l’économie libérale et la refondation d’une économie en tant que moyen et non plus fin de la vie sociale. Au terme de nos discussions, il évoque aussi bien les conditions d’application de la taxe sur les transactions financières, que la réduction du temps de travail ou encore les rapports entre la connaissance scientifique et l’engagement politique.

Catastrophes, génèse d’une décolonisation de l’imaginaire ? : entretien avec Serge Latouche

La notion de "développement" hiérarchise les cultures en référence à des valeurs économiques dont la centralité continue de régler le rapport des pays occidentaux au reste du monde. Or, affirme Serge Latouche, une grande partie du monde considère que l’économie est l’auxiliaire ou la subordonnée d’autres valeurs. S’il s’agit de lutter, en Occident, contre le règne sans partage de la norme marchande, encore faut-il que ce combat contre la globalisation affirme et prenne conscience de ses propres déterminations culturelles.

Histoire occultée des Recollets et génèse du projet européen, par Jean-Pierre Faye

Evoquer la culture, c’est avant tout évoquer la production de pratiques culturelles destinées à servir à autre chose qu’à "des opérations profitables" comme vous dites, où bien évidemment le profit financier joue le premier rôle.

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