Les idées qui y sont exposées nous concernent tous. Dans ce manifeste, il est question avant tout de l’homme, de "l’homme dans un présent qui contient son avenir".

Il pose pour l’individu les bases d’une activité sociale pour "décrocher" plus librement d’un passé qui s’éternise, recouvrant le devenir, alimentant, jour après jour, morosité, souci et inquiétude. Il préconise "l’homme qui s’organise" en opposition à "l’homme de l’organisation", et par là vise à se constituer en un instrument d’action pour y parvenir.

Les changements, auxquels notre époque oblige, ouvrent la porte à tous les dangers, mais aussi à tous les possibles.

Eveiller l’homme au désir de changer pour maîtriser les bouleversements qui agitent le monde depuis la chute du mur, ne peut se limiter à un simple exercice de l’esprit : les idées, les livres, les intentions ne peuvent y suffire.

Une "praxis" doit s’imposer, c’est-à-dire une pratique spécifique en relation étroite avec les problèmes conjoncturels, une activité, en somme, qui passe par l’engagement personnel, par la fondation de lieux qui la favorisent, par un discours qui l’oriente.

Que la politique exprime la jouissance, le plaisir, le développement de la personnalité, qu’elle concerne, en fait, le quotidien de chacun dans toutes les expressions de sa vie, c’est cela, en tout premier lieu, que Marc’O essaie de nous dire.